Surfons Tranquille: Des solutions face aux logiciels espions

Cette semaine, nous abordons la question des logiciels espions. Pour y faire face, des applications de sécurité existent. Explications. 

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La chronique Surfons Tranquille de cette semaine débute par un cas concret touchant au harcèlement. Sonia vient de se séparer de son compagnon Tom. Celui-ci vit mal la situation et continue de la harceler. Il évoque notamment des personnes avec qui elle discute sur des applications de messagerie. Lors de l’achat de son smartphone, c’est Tom qui l’a configuré et qui lui a créé son adresse Gmail. Sonia est donc convaincue que Tom a accès à ses informations.  

Après un examen approfondi, le verdict est clair : un logiciel espion y est caché. « Il permet d’accéder, par exemple, aux messageries, aux SMS, aux photos, au carnet d’adresses, aux appels téléphoniques, aux données de géolocalisation et bien d’autres », explique le commissaire Olivier Bogaert, de la Federal Computer Crime Unit. « A l’occasion, sans doute, d’une absence de Sonia, Tom en a profité pour installer le logiciel qu’il avait, préalablement, télécharger depuis le site de l’éditeur. Pour finaliser son installation, s’agissant d’un smartphone Android, il a dû se rendre dans les réglages et a coché la case autorisant l’installation d’une application issue d’une source inconnue. Il a aussi dû désactiver le service Google Play Protect pour empêcher la détection de ce logiciel malveillant », explique le commissaire.  

Des solutions existent 

Ce type de situation rappelle aussi les cas de harcèlement scolaire. Néanmoins, rassurez-vous, les logiciels espions sont détectables, des tests peuvent être réalisés. « Si vous souhaitez vérifier, nous vous conseillons d’effectuer un scan approfondi avec une application de sécurité. Pour connaître les plus performantes du moment, rendez-vous dans la rubrique Android du site AV-TEST », termine le commissaire Bogaert.