Surfons Tranquille: Vérifiez les informations qui circulent sur le net !

En cette période électorale, de nombreuses informations circulent sur les réseaux sociaux. Dans sa chronique, le commissaire Bogaert vous invite à les vérifier et rappelle quelques conseils.   

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A quelques jours du scrutin, les élections sont très présentes dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les pages de nos profils sont devenues une source de diffusion importante. L’occasion pour Olivier Bogaert de rappeler quelques bons conseils en matière de vérification d’informations. « Le premier sera de considérer comme faux tout contenu qui apparait sur notre profil sous la forme d’une affirmation sans source claire ou sous la forme d’une citation, sans que son contexte d’origine ne soit détaillé. Le second sera justement d’essayer de remonter la source », explique le commissaire de la Federal Computer Crime Unit dans sa chronique. 

Avant de partager une information publiée par un média, il est utile de vérifier si d’autres médias en parlent aussi. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut patienter afin de voir si l’information se confirme ailleurs. « Les dates de publication sont aussi importantes à vérifier. Dans les ‘hoax’ (canulars informatiques, NdlR) en circulation, les auteurs reprennent souvent une image ancienne dont ils isolent une partie du contenu afin de l’associer à de fausses informations. Si on effectue une recherche à partir de l’image, on découvre souvent qu’elle émane d’une source sérieuse mais qu’elle est très ancienne. » 

Se poser des questions 

En utilisant la fonction de recherche de Google Images, vous pourrez découvrir la publication d’origine. Il vous suffit d’y transférer l’image sauvée sur votre ordinateur et Google vous indiquera où il a trouvé cette image sur le net. Des extensions comme TinEye existent aussi et vous permettent de faire une recherche inversée à partir d’une illustration. 

Et enfin, le commissaire de la Federal Computer Crime Unit vous délivre un dernier conseil : faites preuve de bon sens. « Vous le savez, les réseaux sociaux utilisent nos émotions et nous aurons tendance à partager rapidement ce qui nous fait rire, nous choque ou nous rend triste. Prenons donc le temps de nous poser la question avant de partager. »