Retrait de permis : le taux d’alcoolémie maximal autorisé revu à la baisse à partir du 1er juin 2023

Afin d’améliorer la sécurité routière, de renforcer la lutte contre la conduite sous l’influence d’alcool et de maintenir la charge de travail des parquets et des tribunaux à un niveau acceptable, la valeur limite à partir de laquelle la police doit procéder au retrait immédiat du permis de conduire va être revue progressivement à la baisse. 

Jusqu’à ce jour, le taux d’alcoolémie à partir duquel il était procédé au retrait immédiat du permis était de 0,65 mg/l d’air alvéolaire expiré (soit 1,5 promille). À partir du 1er juin de cette année, le nouveau seuil en vigueur se situera à 0,50 mg/l AAE, soit 1,2 promille.  

Désormais, le parquet vous proposera donc une transaction uniquement si votre taux d’alcool dans le sang est inférieur à 0,50 mg/l.   

Morale de l’histoire : si vous voulez éviter une amende ou, pire encore, un retrait de permis, le mieux est tout simplement de ne pas consommer d’alcool. Ou d’élire un Bob pour prendre le volant à votre place ! 

En raison des accidents de la route, le thème policier de la sécurité routière est celui où on dénombre le plus grand nombre de décès par an, loin devant d’autres phénomènes de sécurité, comme le terrorisme ou la criminalité violente. Le rôle de la police dans ce domaine est à la fois préventif et répressif.  

La sécurité routière englobe l’ensemble des mesures mises en place pour prévenir la survenue des accidents de la route ou pour en atténuer les conséquences. Ce thème, qui figure en bonne place dans le Plan national de sécurité 2022-2025 – Une Police Intégrée résiliente, au service de la société, est l’affaire de tous et fait appel au sens des responsabilités de chacun.