Exercice catastrophe de grande ampleur – L’identification des victimes s’accélère

BRUXELLES, 25/01/2019. – Ce vendredi 25 janvier, l’ensemble des disciplines impliquées dans le processus d’identification des personnes décédées lors d’une catastrophe ont été mobilisées lors d’un exercice catastrophe de grande ampleur à l’Hôpital militaire Reine Astrid à Neder-Over-Hembeek.

Le scénario

Suite à l’explosion fictive d’un camion-citerne à Etterbeek, 30 personnes ont perdu la vie. Les dépouilles des victimes ont été transférées vers l’Hôpital militaire Reine Astrid à Neder-Over-Hembeek. Sur place, le service d’identification des victimes (DVI) de la Police Fédérale ainsi que ses partenaires s’activent afin d’identifier au plus vite les personnes décédées.



Rapidement, la Protection civile procède à l’installation des containers et des réseaux de communication nécessaires pour le bon fonctionnement du processus. A leur côté, les membres du DVI s’occupent de la réception des corps et du bon fonctionnement de la chaîne post-mortem. Durant cette phase, toutes les données utiles pour l’identification sont recueillies sur les lieux de la catastrophe et par l’examen du corps.    



Pendant ce temps, le personnel de la Défense organise la réception et guide les proches des victimes arrivés sur place. La Croix-Rouge se charge de l’accueil des familles au sein des centres d’accueils installés précédemment sur place. Le service d’assistance policière aux victimes (SAPV) joue un rôle primordiale d’accompagnement des familles durant la phase ante-mortem, en coordination avec le SPF Santé publique et le DVI. Durant cette phase, toutes les données utiles sont collectées auprès des proches (description, ADN, etc.) pour contribuer à l’identification des victimes.



Grâce à l’implication de tous les partenaires, le DVI a pu procéder à l’identification formelle, basée sur la comparaison des informations collectées, de l’ensemble des personnes décédées durant l’exercice.



En première ligne avec les familles

L’accueil et l’assistance aux familles des victimes constituent une priorité pour les services de police. Le fonctionnaire de police est souvent la première personne en contact avec la victime et sa famille. C’est pourquoi une attention particulière est accordée à la réception et l’accueil des familles ainsi qu'au soutien émotionnel. A cet égard, les SAPV de la police locale et fédérale jouent un rôle très important.    



Lorsqu’une catastrophe survient, les victimes ne sont pas toujours reconnaissables. Il est dès lors nécessaire de les identifier d’une manière formelle. C’est là que débute le travail des membres du DVI.  Dans la procédure d’identification, le témoignage des proches est particulièrement important. C’est pourquoi un volet particulier de l’exercice était consacré à cette phase.   



Un exercice essentiel

Cet exercice s’inscrit dans le cadre des recommandations émises par la commission d’enquête parlementaire post-attentats qui concernaient notamment l’identification des victimes en cas de catastrophe ou d’attentat. L’objectif de cet exercice était de tester le bon fonctionnement de la procédure en coordination avec les partenaires impliqués et rendre celle-ci plus efficiente.